%0 Journal Article %9 ACL : Articles dans des revues avec comité de lecture non répertoriées par l'AERES %A Sylvestre, Florence %T Le lac Tchad dans le réchauffement climatique ouest-africain %B Atlas du lac Tchad %D 2015 %E Magrin, G. %E Lemoalle, Jacques %E Pourtier, R. %E Déby Itno, I. %E Fabius, L. %E Moatti, Jean-Paul %E Pourtier, N. %E Seignobos, Christian %L fdi:010064588 %G FRE %J Passages %@ 0987-8505 %K CLIMAT ; FLUCTUATION ; PREVISION ; MODELE CLIMATIQUE ; SIMULATION ; EVOLUTION ; PROBLEMATIQUE ; PRECIPITATION ; PLUVIOMETRIE ; SAISON HUMIDE ; VARIATION INTERANNUELLE ; SECHERESSE ; LAC ; ALIMENTATION EN EAU ; NIVEAU DE L'EAU ; COURS D'EAU %K CHANGEMENT CLIMATIQUE ; RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE %K TCHAD LAC ; CAMEROUN ; NIGER ; NIGERIA ; TCHAD ; AFRIQUE DE L'OUEST ; AFRIQUE CENTRALE ; ZONE TROPICALE ; SAHEL %K CHARI COURS D'EAU ; LOGONE COURS D'EAU ; ZONE SOUDANIENNE %P 40-42 %U https://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:010064588 %> https://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/divers21-02/010064588.pdf %V numero spécial 183 %W Horizon (IRD) %X Les changements climatiques actuels impactent le lac Tchad : après une période de sécheresse accrue depuis la fin des années 1960, un retour à de meilleures conditions pluviométriques au Sahel semble s'être amorcé au cours des années 1990. Alimenté principalement par le fleuve Chari doublé du Logone, le lac Tchad reflète les fluctuations climatiques de la zone soudanienne. À l'échelle des derniers millénaires, il semblerait que le lac présente de hauts niveaux lacustres en période globalement plus chaude, alors qu'il s'assécherait pendant les périodes froides. Sa situation actuelle semble donc paradoxale puisqu'il est à l'état de Petit Tchad alors que les températures globales augmentent. De plus, il est extrêmement difficile aujourd'hui de prédire l'évolution climatique sur cette région puisque les modèles climatiques globaux n'arrivent pas à simuler correctement l'évolution des précipitations dans la zone intertropicale, en partie parce qu'ils prennent mal en considération différents processus physiques tels que la convection tropicale. D'un modèle à l'autre, les prédictions diffèrent et sont empreintes d'une grande incertitude. Par contre, sur la base des observations, on constate depuis le début des années 1990 un décalage saisonnier du maximum des pluies, situé maintenant dans les 10 premiers jours du mois d'août, alors qu'il était plus tardif dans les décennies précédentes. On observe également une régionalisation des pluies, avec un cycle plus rapide vers l'est du continent. De plus, le retour à de meilleures conditions pluviométriques se caractérise par une variabilité interannuelle et intersaisonnière accrue. Au Sahel, les sécheresses des années 1970 et 1980 et les fortes pluies récurrentes des années 2000 constituent quelques-uns des événements extrêmes qui semblent amplifiés par le changement climatique. (Résumé d'auteur) %$ 021CLIMAT01 ; 062MECEAU01 ; 032CLIMET