%0 Journal Article %9 ACL : Articles dans des revues avec comité de lecture non répertoriées par l'AERES %A Lemoalle, Jacques %A Sedick, A. %T Bilan hydrique du lac Tchad : le lac comme amplificateur des variations de la pluie sur le bassin %B Atlas du lac Tchad %D 2015 %E Magrin, G. %E Lemoalle, Jacques %E Pourtier, R. %E Déby Itno, I. %E Fabius, L. %E Moatti, Jean-Paul %E Pourtier, N. %E Seignobos, Christian %L fdi:010064585 %G FRE %J Passages %@ 0987-8505 %K RESSOURCES EN EAU ; LAC ; BILAN HYDRIQUE ; ALIMENTATION EN EAU ; EAU DE SURFACE ; PLUIE ; VARIATION PLURIANNUELLE ; PENURIE ; EVAPOTRANSPIRATION ; EVAPORATION ; NAPPE PHREATIQUE ; INFILTRATION ; EAU SOUTERRAINE ; COURS D'EAU ; DEBIT ; CRUE ; VARIATION ANNUELLE ; PLAINE INONDABLE ; SAISON HUMIDE ; SAISON SECHE ; BASSIN VERSANT %K CHANGEMENT CLIMATIQUE ; GESTION DE L'EAU %K TCHAD LAC ; CAMEROUN ; NIGER ; NIGERIA ; TCHAD ; AFRIQUE DE L'OUEST ; AFRIQUE CENTRALE %K CHARI COURS D'EAU ; KOMADOUGOU YOBE COURS D'EAU ; LOGONE COURS D'EAU ; EL BEID COURS D'EAU ; MOYEN LAC TCHAD ; PETIT LAC TCHAD %P 33-35 %U https://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:010064585 %> https://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/divers21-02/010064585.pdf %V numero spécial 183 %W Horizon (IRD) %X Le bilan en eau du lac est la différence entre les apports par la pluie et les rivières, et les pertes par évapotranspiration et infiltration vers les nappes souterraines. Il n'y a pas d'exutoire de surface. Le Chari est le principal contributeur des apports au lac avec 88 % de l'apport total en eau. Pour la période de Petit Tchad observée (1988-2010) son apport moyen a été de 21,1 km3/an. La rivière Yobé (Komadougou Yobé) a apporté environ 0,5 km3 par an, soit 2 % des apports totaux. Les débits de l'El Beïd, qui est l'exutoire du Yaéré, varient en fonction des crues du Logone avec une moyenne de 0,3 km3/an. La pluie directe sur le lac apporte environ 1,9 km3/an. L'évaporation est le facteur majeur des pertes en eau du lac, avec une moyenne de 22,6 km3/an soit 96 % des pertes, tandis que les infiltrations vers les nappes d'eau souterraines sont estimées à 1 km3/an. La plus grande partie (95 %) de la pluie qui tombe sur le bassin versant actif du lac repart dans l'atmosphère par évapotranspiration (évaporation des surfaces humides et transpiration par la végétation). Les plaines inondables, d'une surface totale de près de 80 000 km2, constituent une surface évaporatoire importante qui contribue à ces pertes. Il en résulte que lorsque la pluie sur le bassin varie de ± 10 %) autour de sa valeur moyenne, l'apport au lac par le Chari fluctue de ± 30 %. Comme sa surface varie en fonction des apports, le lac Tchad, comme d'autres lacs fermés, est qualifié de lac amplificateur. (Résumé d'auteur) %$ 062MECEAU ; 032DYNEAU