%0 Journal Article %9 ACL : Articles dans des revues avec comité de lecture non répertoriées par l'AERES %A Sylvestre, Florence %T Paléo-hydrologie du lac Tchad : une variabilité attestée sur un temps très long %B Atlas du lac Tchad %D 2015 %E Magrin, G. %E Lemoalle, Jacques %E Pourtier, R. %E Déby Itno, I. %E Fabius, L. %E Moatti, Jean-Paul %E Pourtier, N. %E Seignobos, Christian %L fdi:010064584 %G FRE %J Passages %@ 0987-8505 %K LAC ; VARIATION SPATIALE ; VARIATION TEMPORELLE ; FACTEUR CLIMATIQUE ; SEDIMENT ; BASSIN VERSANT ; PALEOCLIMAT ; SAISON SECHE ; SAISON HUMIDE ; HOLOCENE ; TERTIAIRE ; QUATERNAIRE ; HISTOIRE %K PALEOHYDROLOGIE %K TCHAD LAC ; CAMEROUN ; NIGER ; NIGERIA ; TCHAD ; AFRIQUE DE L'OUEST ; AFRIQUE CENTRALE %P 28-30 %U https://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:010064584 %> https://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/divers21-03/010064584.pdf %V numero spécial 183 %W Horizon (IRD) %X L'étude des archives sédimentaires préservées dans le bassin versant du lac apporte des réponses aux questions que pose la variabilité de son plan d'eau à toutes les échelles de temps, pluri-décennales à plurimillénaires. Au cours du temps, l'extension du lac Tchad doit être appréhendée à l'échelle de son bassin orographique, couvrant une superficie de 2 400 000 km2. Les variations paléohydrologiques du lac Tchad ne sont connues que pour deux périodes datées du Mio-Pliocène (entre 7 et 2 millions d'années) et au cours des 20 000 dernières années. Entre 7 et 2 millions d'années, le lac aurait connu des phases récurrentes de "Méga-lac". Il existe au moins depuis 6 Ma et c'est à cette époque que vivaient les hominidés dont les fossiles Sahelanthropus tchadensis (Toumaï, 7 Ma) et Australopithecus bahrelghazali (Abel, 3,5 Ma) ont été retrouvés. Entre 40 000 et 20 000 ans BP, il aurait connu une longue phase humide, interrompue par une phase très aride centrée sur le dernier maximum glaciaire il y a 21 000 ans et la dernière transition glaciaire-interglaciaire. Le lac se serait alors totalement asséché, ces conditions extrêmement arides ayant été favorables aux remaniements éoliens et à l'extension du désert vers le sud. À partir de 14 000 ans BP, les conditions humides seraient réapparues progressivement et le lac aurait connu une phase d'extension maximale au cours de l'Holocène moyen (350 000 km2). De hauts niveaux lacustres auraient été enregistrés entre 12 000 et 8 000 ans BP, interrompus vers 8 200 ans BP par un événement aride et suivi d'un maximum d'extension entre 7 000 et 5 000 ans BP. À partir de cette date, le niveau du lac n'a cessé de décroître, pour se stabiliser dans sa position actuelle. La dernière période de hauts niveaux du lac (286 m) date du XVIIe siècle. Lorsqu'on replace ces variations dans un contexte paléoclimatique global on constate que ce lac semble s'assécher pendant les périodes froides observées à l'échelle planétaire, alors qu'il serait à son maximum d'extension pendant les phases chaudes. (Résumé d'auteur) %$ 062HYDGEN ; 064GEOREG