Gosselin M. (2013). Schlérochronologie à haute résolution de mollusques bivalves de l'écosystème côtier de Humboldt : enregistrement de la variabilité environnementale et climatique.
462 p. multigr. Th. Océanogr. Biol. et Variabilité Clim., UPMC. 2013/12/17.
Titre du document
Schlérochronologie à haute résolution de mollusques bivalves de l'écosystème côtier de Humboldt : enregistrement de la variabilité environnementale et climatique
Année de publication
2013
Type de document
Diplôme
Auteurs
Gosselin M.
Source
2013,
462 p. multigr.
Diplôme
Th. Océanogr. Biol. et Variabilité Clim., UPMC. 2013/12/17.
Les mollusques sont une ressource essentielle pour les pays du Pérou et du Chili. Une meilleure compréhension des traits de vie de ces espèces commercialisées et de leur environnement est primordiale pour la mise en place d'une gestion durable des populations (CENSOR-6°PCRD). En particulier les pays du Sud-Est du Pacifique périodiquement soumis à des évènements ENSO. Le squelette externe des mollusques bivalves, la coquille, peut fournir un enregistrement des changements environnementaux auxquels les organismes, et la population, sont exposés durant leur vie. En effet, la croissance des bivalves est soumise à la variabilité de la thermonutricline ; elle-même sous l’influence de facteurs environnementaux et climatiques agissant à des périodicités journalières à décennales (cycles de marées, température de surface de la mer, upwelling, ondes piégées à la côte, ENSO, etc.). Ce travail a consisté, via une étude sclérochronologique et sclérochimique, à caractériser les structures de croissance de différentes coquilles de bivalves et à évaluer leur potentiel comme enregistreurs environnementaux des variations de l’écosystème du courant de Humboldt. L’étude a porté sur l’analyse de huit espèces dont la moitié ont été confrontés aux facteurs environnementaux potentiellement responsables de leurs modes de croissance. La synthèse de l’ensemble de ces informations (lisibilité des stries, diagénèse, variabilité de la croissance, seuil thermique et durée des arrêts de croissance, influence des upwellings, limites de l’équation de paléotempérature, etc.) permet de réduire le degré d’incertitude des informations recueillies au cours d’études de reconstructions paléoenvironnementales.
