%0 Book Section %9 OS CH : Chapitres d'ouvrages scientifiques %A Shin, Yunne-Jai %A Cury, Philippe %T Etude de l'impact des refuges marins pour la gestion des pêcheries multispécifiques : simulations avec le modèle Osmose %B Les espaces de l'halieutique %C Paris %D 2000 %E Gascuel, D. %E Chavance, Pierre %E Bez, N. %E Biseau, A. %L fdi:010024496 %G FRE %I IRD %@ 2-7099-1461-1 %K PECHE MULTISPECIFIQUE ; RESERVE ; SIMULATION ; MODELISATION ; PROTECTION DE L'ECOSYSTEME ; STRUCTURE DU PEUPLEMENT ; GESTION DES PECHES ; PRODUCTION HALIEUTIQUE ; EXPLOITATION DES RESSOURCES NATURELLES %K RESERVE MARINE ; MODELE OSMOSE ; BIODIVERSITE %P 201-214 %U https://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:010024496 %> https://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/divers09-03/010024496.pdf %W Horizon (IRD) %X Le modèle multispécifique Osmose (Object-oriented simulator of marine ecosystem exploitation) est utilisé pour simuler les effets de la mise en place de zones refuges dans le cadre de pêcheries multispécifiques non ciblées. Les populations théoriques modélisées, constituées de poissons ichtyophages et mobiles, sont structurées en âge et en taille et interagissent par le biais de règles de comportement de prédation définies au niveau du banc de poissons. Une aire de répartition spatiale moyenne est attribuée à chaque espèce dans laquelle, à chaque nouvelle année simulée, la production larvaire est distribuée aléatoirement. Les simulations réalisées montrent qu'à forts taux d'exploitation, les captures totales sur le long terme peuvent être maintenues à un niveau élevé par l'instauration de zones refuges. En particulier, pour des niveaux d'exploitation résultant en des taux de mortalite supérieurs à FMSY (MSY : maximum sustainable yield), la simulation de différentes tailles de réserves marines met en évidence l'existence d'une taille optimale de zone refuge. En outre, la comparaison des effets induits, d'une part par la réduction directe de l'effort de pêche, d'autre part par la fermeture de zones de pêche, suggère que cette dernière mesure est plus efficace en termes de maximisation des captures et de maintien de la biodiversité de l'écosystème exploité. Cet avantage théorique est supposé provenir d'une particularité inhérente à l'instauration de zones refuges : ces dernières permettraient en effet de préserver non seulement une fraction globale des populations mais également un ensemble d'interactions trophiques localisées dans le temps et l'espace, qui pourraient avoir une influence non négligeable sur la dynamique globale du système... (D'après résumé d'auteur) %S Colloques et Séminaires %B Forum Halieumétrique %8 1999/06/29; 1999/07/01 %$ 040PECHE03