@inproceedings{fdi:010023090, title = {{L}a ville africaine : entre espaces privatifs partag{\'e}s et improbable espace public}, author = {{D}urang, {X}avier}, editor = {}, language = {{FRE}}, abstract = {{N}otre communication consiste {\`a} montrer la perm{\'e}abilit{\'e} des espaces priv{\'e}s et publics dans la ville africaine, en insistant plus particuli{\`e}rement sur la persistance des habitus communautaires, la pr{\'e}carit{\'e} de l'existence et le r{\^o}le amplificateur de la crise qui s{\'e}vit depuis plus d'une d{\'e}cennie. {P}our le plus grand nombre, qui habite les quartiers populaires, se cr{\'e}er un chez-soi (un espace priv{\'e} retranch{\'e} de la sph{\`e}re publique) est souvent impossible. {T}rois raisons essentielles {\`a} cela : le surpeuplement, le poids de la communaut{\'e} et la fr{\'e}quente utilisation de l'espace r{\'e}sidentiel comme lieu de travail. {S}i l'espace priv{\'e} est ouvert sur l'ext{\'e}rieur, l'espace public est, en revanche, caract{\'e}ris{\'e} par de multiples cloisonnements et tensions. {U}n examen g{\'e}opolitique de la d{\'e}cennie 90 montre un espace public encore improbable ainsi qu'un ensemble de relations de concurrence et de connivence entre la culture publique et le sentiment communautariste : emergence du multipartisme, vagues de revendications ethnicistes et nouvelle constitution reconnaissant le droit du premier occupant {\'e}maillent cette situation politique tr{\`e}s tendue. {E}n cherchant {\`a} d{\'e}limiter l'espace priv{\'e} et l'espace public, on revient toujours {\`a} la communaut{\'e}, ses logiques, ses obligations et ses syst{\`e}mes de repr{\'e}sentations. {D}ans le contexte africain, o{\`u} l'espace public est de formation r{\'e}cente et les h{\'e}ritages autochtones conditionnent fortement le quotidien, la communaut{\'e} reste un garant m{\'e}ta-social qui prend en charge les nombreux risques de la vie quotidienne. {L}e rapport {\`a} la mort et au deuil, illustre ce r{\^o}le primordial de la communaut{\'e} et la centralit{\'e} du village dans l'univers affectif des {C}amerounais. {L}es enterrements ont toujours lieu dans les villages et les cimeti{\`e}res urbains, communaux ou confessionnels, sont quasi inexistants... ({D}'apr{\`e}s r{\'e}sum{\'e} d'auteur)}, keywords = {{VILLE} ; {HABITAT} {URBAIN} ; {ESPACE} ; {SECTEUR} {PRIVE} ; {SECTEUR} {PUBLIC} ; {AMENAGEMENT} {URBAIN} ; {QUARTIER} ; {MILIEU} {DEFAVORISE} ; {FAMILLE} ; {AUTOCHTONE} ; {TRADITION} ; {IDENTITE} {CULTURELLE} ; {ETHNIE} ; {RITE} {FUNERAIRE} ; {COMMUNAUTE} ; {INTIMITE} ; {QUARTIER} {POPULAIRE} ; {ESPACE} {PUBLIC} ; {ESPACE} {PRIVATIF} ; {CIMTIERE} ; {AFRIQUE}}, numero = {}, pages = {13 multigr.}, booktitle = {{L}a ville aujourd'hui entre public et priv{\'e}}, year = {2000}, URL = {https://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:010023090}, }