%0 Book Section %9 OS CH : Chapitres d'ouvrages scientifiques %A Carlson, T. %A Martin Rovet, D. %T Les voyages scientifiques entre la France et les Etats-Unis, où est le centre ? %B International scientific migrations today : new perspectives %C Paris %D 1996 %E Charum, J. %E Meyer, Jean-Baptiste %L fdi:010022327-9 %G FRE ; ENG %I IRD %@ 2-7099-1445-X %K ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ; MIGRATION INTERNATIONALE ; FORMATION PROFESSIONNELLE ; NIVEAU D'INSTRUCTION ; ETUDIANT ; ETRANGER ; RECHERCHE SCIENTIFIQUE ; CARRIERE ; INDEPENDANCE ; AUTONOMIE ; LIBERTE D'EXPRESSION ; LIBERTE D'INFORMATION ; COOPERATION SCIENTIFIQUE %K ETUDES LITTERAIRES %K FRANCE ; ETATS UNIS ; EUROPE %P 10 %U https://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:010022327-9 %> https://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/divers4/010022327-9.pdf %W Horizon (IRD) %X Chaque année quatre mille jeunes scientifiques français traversent l'Atlantique pour poursuivre aux Etats-Unis des études du cycle supérieur ("graduate") et de doctorat, ou encore pour effectuer des séjours post-doctoraux. En sens inverse, pratiquement aucun Américain ne cherche à se rendre en France pour obtenir un diplôme supérieur et on ne compte qu'environ une centaine d'entre eux qui y occupent un poste de recherche post-doctorale. Ce chiffre peut être approximativement doublé si l'on prend en compte les scientifiques américains qui, à mi-parcours de leur carrière, viennent travailler pour une courte période de temps dans un laboratoire français. A cette situation dans le domaine des sciences s'oppose celle du nombre de lettres : c'est, en effet, par vagues entières (environ 3 000) que les étudiants américains de premier cycle ("undergraduate") arrivent en France pour des études de lettres qui dureront un an ou plus. A ce tableau, quelque peu troublant s'ajoute un autre élément déconcertant ; alors que l'Amérique a la réputation bien établie d'accueillir les étudiants étrangers à bras ouverts, c'est, en fait, la France qui en reçoit relativement plus : il y a en France près de trois fois plus d'étudiants étrangers par rapport à la population estudiantine qu'en Amérique. Et, l'on ne peut pas simplement dire, même s'il y a là une part de vérité, que les scientifiques américains sont réfractaires aux langues étrangères. On ne peut en effet manquer d'observer que, tous séjours à l'étranger pris en compte (y compris ceux dans les pays anglophones), leur mobilité internationale est très faible par rapport à celle des Européens. Au travers d'enquêtes précédemment publiées (cf. Bibliographie) apparaît l'importance de la notion de liberté... (D'après résumé d'auteur) %S Colloques et Séminaires %B International Scientific Migrations Today : New Perspectives : Symposium %8 1996/06/24-26 %$ 116RESCI ; 108MIGRA