%0 Journal Article %9 ACL : Articles dans des revues avec comité de lecture non répertoriées par l'AERES %A Verdeaux, François %A Alpha, A. %T L'économie très politique d'une mise en valeur des ressources forestières : Côte d'Ivoire, 1900-1990 %B La forêt-monde en question : recomposition du rapport des sociétés à la forêt dans les pays du Sud %D 1999 %E Verdeaux, François %L fdi:010017987 %G FRE %J Autrepart %@ 1278-3986 %K ECONOMIE POLITIQUE ; FORET ; AGROFORESTERIE ; DEFORESTATION ; HISTOIRE ; BOIS ; FILIERE ECONOMIQUE ; AGRICULTURE ; EXPLOITATION DES RESSOURCES NATURELLES ; ECONOMIE DE PLANTATION ; DEBOISEMENT ; DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ; INTERVENTION DE L'ETAT ; SOCIETE RURALE ; SYSTEME DE PRODUCTION %K MODERNISATION AGRICOLE ; EXPLOITATION FORESTIERE ; ADMINISTRATION COLONIALE %K COTE D'IVOIRE %P 33-51 %U https://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:010017987 %> https://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/pleins_textes_7/autrepart/010017987.pdf %V 9 %W Horizon (IRD) %X Des années vingt à la dernière décennie du siècle, les 4/5 des 16 millions d'hectares de forêt de la partie mériodionale du pays sont convertis à l'agriculture par la petite paysanerie. Les politiques de mise en valeur ayant initialement été centrées sur l'exploitation forestière qui demeure, par la suite, l'un des deux grands axes du développement national, l'analyse est ici centrée sur la place et le rôle de l'Etat dans ce processus sociohistorique. Pris dans un jeu d'interactions dont il contrôle de moins en moins les effets, l'Etat apparaît comme un acteur parmi d'autres. Un double décalage s'amplifie avec le temps : entre les conceptions (et les politiques) rationnelles de mise en valeur des ressources et les logiques d'action des autres catégories concernées et, par conséquent, entre les intentions affichées et les interventions concrètes des dirigeants. Ceux-ci privilégient les arbitrages immédiats de nature politique, au détriment de la gestion à long terme de deux des ressources de base de la richesse nationale, le bois et la terre agricole. L'imposition du dogme forestier (exclusion réciproque de l'exploitation forestière et de l'agriculture, opposition forestiers-paysans) sont des causes de ces décalages et de leurs effets en termes de déforestation. L'abandon par l'Etat de son droit exclusif sur les ressources ligneuses permettrait d'inclure les arbres dans les systèmes de production paysans qui pourraient, enfin, les traiter pour ce qu'elle aurait dû rester pour eux : une ressource-capital. (Résumé d'auteur) %$ 021ENVECO ; 082VEGET ; 098AGRIC