%0 Book Section %9 OS CH : Chapitres d'ouvrages scientifiques %A Roupsard, O. %A Ferhi, A. %A Granier, A. %A Pallo, F. %A Depommier, D. %A Mallet, B. %A Joly, H.I. %A Dreyer, E. %T Fonctionnement hydrique et profondeur de prélèvement de l'eau de Faidherbia albida dans un parc agroforestier soudanien %B L'acacia au Sénégal %C Paris %D 1998 %E Campa, Claudine %E Grignon, C. %E Gueye, M. %E Hamon, Serge %L fdi:010016070 %G FRE %I ORSTOM %@ 2-7099-1423-9 %K ECOPHYSIOLOGIE ; PHENOLOGIE ; BESOIN EN EAU ; TRANSPIRATION ; EVAPOTRANSPIRATION POTENTIELLE ; ENRACINEMENT ; POTENTIEL HYDRIQUE ; EAU DU SOL ; VARIATION SAISONNIERE ; SECHERESSE %K ZONE SOUDANIENNE %P 81-103 %U https://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:010016070 %> https://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/pleins_textes_7/divers2/010016070.pdf %W Horizon (IRD) %X #Faidherbia albida$, arbre à usages multiples d'Afrique semi-aride, présente une phénologie inversée, qui soulève de nombreuses questions relatives à sa stratégie d'utilisation de l'eau. Le fonctionnement hydrique d'arbres adultes a été enregistré en parc agroforestier (Dossi, Burkina Faso, 924 mm de pluies). Les racines de #F. albida$ plongeaient profondément, colonisaient les horizons les mieux alimentés en eau, et s'interrompaient au voisinage de la nappe (-7,5 m). Au plus fort de la saison sèche, le potentiel hydrique des horizons colonisés par les racines est modérément descendu, jusqu'à des valeurs de -0,4 MPa, ce qui concordait avec les valeurs minimales de potentiel hydrique foliaires de base (-0,5 MPa). Ceci indique que les arbres connaissaient des déficits hydriques relativement modérés au cours de la saison sèche. La comparaison de la composition isotopique en oxygène (delta 18O) du sol, de la sève et de la nappe, a montré que la nappe contribuait majoritairement à la consommation en eau des arbres au cours de la saison sèche. Toutefois, après le retour des pluies, les arbres ont pu prélever en surface. Ceci était cohérent avec la remontée simultanée des potentiels hydriques de base. Les #F. albida$ ont montré de fortes transpirations en début de saison sèche, jusqu'à 400 litres par jour pour un arbre de 70 cm de diamètre de tronc. La surface foliaire a peu varié au cours de la saison sèche, mais le flux de sève rapporté à l'ETP (F/ETP) et la conductance hydraulique sol-feuilles (gL) ont chuté de 50%. En conséquence, les arbres ont fermé leurs stomates, en raison de leur sensibilité aux variations (modérées) de disponibilité en eau du sol, et/ou à l'augmentation du déficit de saturation de l'air (VPD). La croissance a ralenti, puis s'est interrompue en fin de saison sèche : elle a donc pu être affectée par la sécheresse... (D'après résumé d'auteur) %S Colloques et Séminaires %B L'Acacia au Sénégal : Réunion Thématique %8 1996/12/03-05 %$ 076PHYBIO01