@article{fdi:010015551, title = {{P}ourquoi les {W}inye ont-ils cess{\'e} de cultiver leurs champs permanents en 1986 ? ({B}urkina {F}aso)}, author = {{J}acob, {J}.{P}.}, editor = {}, language = {{FRE}}, abstract = {{L}a culture des champs permanents du village d'{O}. (winye, pays gurunsi) {B}urkina {F}aso) a {\'e}t{\'e} abandonn{\'e}e en 1986, ce qui ne laisse pas de poser un probl{\`e}me intellectuel aux villageois. {R}ejetant les explications structurelles en termes d'avanc{\'e}e de la culture cotonni{\`e}re, ceux-ci mettent plut{\^o}t l'accent sur la faiblesse de "l'engagement social" propre aux ressortissants de leur communaut{\'e}, en soulignant que l{\`a} o{\`u} cet engagement persiste, la production continue d'{\^e}tre assur{\'e}e. {L}'article tente d'op{\'e}rer une traduction des enjeux institutionnels sous-jacents {\`a} cette mani{\`e}re de voir et d{\'e}crit les tentatives r{\'e}centes, et qui ont en grande partie {\'e}chou{\'e}, de r{\'e}investissement des champs permanents pour des cultures nouvelles (arboriculture, mara{\^i}chage) et pour une cat{\'e}gorie sociale sp{\'e}cifique (les jeunes). {I}l montre qu'en l'absence d'un consensus sur les objectifs de production et les moyens de les accomplir entre les diff{\'e}rents groupes sociaux, aucune institution locale n'est mobilisable pour favoriser l'acc{\`e}s {\`a} la ressource et sa valorisation. ({R}{\'e}sum{\'e} d'auteur)}, keywords = {{PLANTATION} {VILLAGEOISE} ; {SYSTEME} {DE} {PRODUCTION} ; {POUVOIR} {LOCAL} ; {SYSTEME} {FONCIER} ; {CULTURE} {MARAICHERE} ; {ARBORICULTURE} ; {COTON} ; {CULTURE} {VIVRIERE} ; {CULTURE} {DE} {RENTE} ; {INSTITUTION} {LOCALE} ; {CHAMP} {PERMANENT} ; {INSECURITE} ; {BURKINA} {FASO}}, booktitle = {}, journal = {{A}utrepart}, volume = {7}, numero = {}, pages = {111--124}, ISSN = {1278-3986}, year = {1998}, URL = {https://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:010015551}, }