%0 Book Section %9 OS CH : Chapitres d'ouvrages scientifiques %A Robidoux, L. %A Ghedin, E. %A Handschumacher, Pascal %A Hébrard, Georges %A Schmit, J.P. %T La qualité de l'eau de boisson à Richard-Toll : influence du comportement de l'utilisateur %B Aménagements hydro-agricoles et santé (vallée du fleuve Sénégal) %C Paris %D 1998 %E Hervé, Jean-Pierre %E Brengues, Jacques %L fdi:010014346 %G FRE %I ORSTOM %@ 2-7099-1388-7 %K EAU POTABLE ; QUALITE DE L'EAU ; ETUDE COMPARATIVE ; APPROVISIONNEMENT ; ANALYSE CHIMIQUE ; SANTE PUBLIQUE ; MILIEU URBAIN ; GESTION DE L'EAU %K SENEGAL %K SENEGAL COURS MOYEN ; RICHARD TOLL %P 169-184 %U https://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:010014346 %> https://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/divers4/010014346.pdf %W Horizon (IRD) %X La ville de Richard-Toll offre sept types de points d'eau à sa population, allant du site ouvert non aménagé (fleuve) aux bornes offrant de l'eau canalisée. Les usagers y gèrent eux-mêmes leur réserve d'eau quotidienne. Pour évaluer l'effet du site d'approvisionnement et du comportement de l'usager sur la qualité de l'eau consommée, l'eau de 14 sites, représentant les sept types de points d'eau présents dans la ville, a été échantillonnée. De plus, quatre usagers ont été associés à chaque point d'eau, et leur eau a été analysée à domicile à trois reprises, soit après entreposage de moins d'une heure, de 8 heures et de 24 heures. Les analyses ont permis de déterminer la qualité bactériologique de l'eau (coliformes fécaux), qui s'est avérée être excellente (0-10 UCG par 100 ml) à 4 des 14 points d'eau, et mauvaise (101-500 UGC par 100 ml) ou très mauvaise (> 500 UGC par 100 ml) dans les autres cas. Après entreposage de moins d'une heure, l'eau à l'origine excellente a vu sa qualité se dégrader chez la moitié (8 des 16) des usagers, alors que l'eau de mauvaise et de très mauvaise qualité s'est améliorée chez 19 des 39 usagers. Durant l'entreposage quotidien normal de 24 heures, l'eau à l'origine d'excellente qualité s'est dégradée dans 14 des 16 cas, alors que l'eau à l'origine mauvaise ou très mauvaise, s'est améliorée de façon permanente dans 14 des 35 cas. La chloration de l'eau à domicile explique certaines améliorations (5 des 14 cas). Ces résultats démontrent que si la qualité dépend au départ du site d'approvisionnement, l'usager est en mesure de l'affecter de façon positive ou négative, et ce indépendamment de la situation de départ. (Résumé d'auteur) %S Colloques et Séminaires %B Eau et Santé : Colloque %8 1994/11/14-15 %$ 056POLSAN ; 054ALIM02