Malaisse F. (1996). Endémisme, biodiversité et spéciation dans le centre "domanial" d'endémisme shabo-zambien : remarques préliminaires. In :
Guillaumet Jean-Louis (ed.), Belin M. (ed.), Puig H. (ed.). Phytogéographie tropicale : réalités et perspectives. Paris : ORSTOM, p. 193-204. (Colloques et Séminaires). Phytogéographie Tropicale : Colloque International en Hommage au Professeur Raymond Schnell, Paris (FRA), 1993/07/06-08. ISBN 2-7099-1356-9. ISSN 0767-2896.
Titre du document
Endémisme, biodiversité et spéciation dans le centre "domanial" d'endémisme shabo-zambien : remarques préliminaires
Année de publication
1996
Type de document
Partie d'ouvrage
Auteurs
Malaisse F.
In
Guillaumet Jean-Louis (ed.), Belin M. (ed.), Puig H. (ed.) Phytogéographie tropicale : réalités et perspectives
Source
Paris : ORSTOM, 1996,
p. 193-204 (Colloques et Séminaires). ISBN 2-7099-1356-9 ISSN 0767-2896
Colloque
Phytogéographie Tropicale : Colloque International en Hommage au Professeur Raymond Schnell, Paris (FRA), 1993/07/06-08
White distingue en 1983 divers centres régionaux d'endémisme, dont notamment les centres zambézien, soudanien de la Somalie et du pays Masaï. Il met ainsi en évidence l'existence de territoires à caractéristiques phytogéographiques particulières dans l'aire de la région soudano-zambézienne reconnue dans les études antérieures (Monod, Lebrun, Troupin entre autres). Le centre régional d'endémisme zambézien présente à son tour diverses entités dont les flores respectives se singularisent par un noyau d'espèces endémiques. Le "domaine" shabo-zambien, qui correspond à l'appellation antérieure de katango-nord-rhodésien, en est un bon exemple. L'importance de l'endémisme dans ce "domaine" est discutée en tenant compte des principales formations végétales ainsi que des conditions écologiques qui y prévalent. Les tendances de la spéciation sont analysées pour quelques genres ; elles montrent des stratégies diverses. Enfin la nature de l'endémisme est abordée pour deux flores particulières, à savoir celle observée sur les sols métallifères d'une part et sur les sables de type Kalahari présents sur les hauts plateaux d'autre part. Ici à nouveau des différences sont évidentes. La multiplicité des mécanismes qui coexistent explique la biodiversité élevée observée dans un territoire phytogéographique dont le biome dominant, la forêt claire de type miombo, montre, en première approximation, une grande monotonie. (Résumé d'auteur)
