%0 Book Section %9 OS CH : Chapitres d'ouvrages scientifiques %A Warren, R.D. %A Crompton, R.H. %T Lazy leapers : energetics, phylogenetic inertia and the locomotor differentiation of the Malagasy primates %B Biogéographie de Madagascar = Biogeography of Madagascar %C Paris %D 1996 %E Lourenço, W.R. %L fdi:010008467 %G ENG %I ORSTOM %@ 2-7099-1324-0 %K PRIMATE ; PHYLOGENIE ; ECOLOGIE ; METABOLISME ; COMPORTEMENT ; LOCOMOTION %K MADAGASCAR %P 259-266 %U https://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:010008467 %> https://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/pleins_textes_6/colloques2/010008467.pdf %W Horizon (IRD) %X Il est généralement accepté que la séparation entre Madagascar et l'Afrique aurait substantiellement supprimé les euprimates les plus primitifs d'Afrique et des continents septentrionaux. Il reste ainsi peu d'alternatives à l'implantation des primates à Madagascar, sinon par la voie des radeaux. La largeur du canal du Mozambique était très importante, même au Crétacé supérieur, ainsi les possibilités de survie des éléments fondateurs mérite d'être expliquée. En raison de l'absence de fossiles de Lémuriens malgaches de l'Eocène, ou plus anciens, nous devons baser la reconstruction de l'évolution adaptative primitive dans l'île, à partir de la néontologie. L'évolution des Primates Strepsirhine actuels de Madagascar est nettement différente de celle observée pour les primates du continent africain et de l'Est et S.E. de l'Asie. Bien que l'évolution des éléments malgaches soit plus diverse elle semble curieusement lacunaire en ce qui concerne les petits animalovores sauteurs qui occupent l'étage le plus bas des forêts primaires, et qui sont à présent trouvés dans des larges régions de l'Afrique et du S.E. de l'Asie. Ces éléments ont une grande ressemblance avec un des morphotypes dominants dans l'évolution des primates de l'Eocène du continent septentrional. Les "leapers" les plus spécialisés trouvés à Madagascar sont plus grands et au moins partiellement folivores. De plus, le groupe comporte des espèces qui ont des taux métaboliques parmi les plus bas retrouvés chez les mammifères à placenta. Ce paradoxe peut suggérer que le faible taux métabolique et la torpeur saisonnière présentée par plusieurs éléments du groupe, pourrait être la clé de l'implantation des Lémuriens à Madagascar. La combinaison du faible taux métabolique et d'une diète frugivore/folivore avec le type de locomotion qui caractérise l'ordre, aurait contraint le type d'évolution des Lémuriens actuels mais aussi de leurs ancêtres subfossiles. (Résumé d'auteur) %S Colloques et Séminaires %B Biogéographie de Madagascar : Colloque International %8 1996/09/26-28 %$ 080ZOOGEN03