%0 Book Section %9 OS CH : Chapitres d'ouvrages scientifiques %A Brunel, Jean-Pierre %A Walker, G.R. %A Kennett-Smith, A.K. %T Détermination de l'origine de l'eau utilisée par la végétation en environnement semi-aride : modèles et validation %B Interactions surface continentale/atmosphère : l'expérience HAPEX-Sahel %C Paris %D 1996 %E Hoepffner, Michel %E Lebel, Thierry %E Monteny, Bruno %L fdi:010008353 %G FRE %I ORSTOM %@ 2-7099-1307-0 %K RELATION SOL PLANTE ; COUVERT VEGETAL ; ALIMENTATION EN EAU ; ANALYSE CHIMIQUE ; ISOTOPE ; MODELISATION %K RELATION EAU PLANTE %K ZONE SEMIARIDE ; AUSTRALIE %K VICTORIA ETAT ; OUYEN %P 191-209 %U https://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:010008353 %> https://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/pleins_textes_6/colloques2/010008353.pdf %W Horizon (IRD) %X On peut utiliser les isotopes stables de l'eau, 2H et 18O pour déterminer l'origine de l'eau utilisée par la végétation en régions semi-arides. Lorsque l'on compare la composition isotopique de l'eau dans les horizons du sol à fort potentiel matriciel (et donc à disponibilité importante en eau) avec celle de l'eau circulant dans la plante, on constate que l'erreur totale sur la signature en Deutérium est de l'ordre de 5 pour 1000. Cette valeur prend en compte les erreurs liées à l'extraction de l'eau des compartiments sol et végétation, l'hétérogénéité spatiale dans les profils de sol, l'hétérogénéité au sein de la plante elle-même, les erreurs liées aux vitesses de déplacement de l'eau dans la plante et les erreurs faites éventuellement par l'hypothèse de non fractionnement isotopique de l'eau par les racines. Cette erreur globale est généralement inférieure à la variation naturelle des compositions isotopiques mesurées et permet donc leur utilisation. Cette erreur est du même ordre de grandeur pour 18O, 1 pour 1000. Nous avons utilisé un "modèle à compartiments" pour quantifier les erreurs résultant d'une "inversion" des signatures isotopiques de l'eau provenant de deux horizons du sol. L'erreur dans l'estimation de la proportion d'eau de chaque compartiment utilisé par la végétation est de 20%. Pour de nombreuses applications hydrologiques, c'est une erreur acceptable. C'est aussi la première étude qui tente d'estimer les erreurs inhérentes à la méthode isotopique. (Résumé d'auteur) %S Colloques et Séminaires %B Journées Hydrologiques %8 1994/09/13-14 %$ 076PHYBIO02