Publications des scientifiques de l'IRD

Brunel Jean-Pierre, Walker G.R., Kennett-Smith A.K. (1996). Détermination de l'origine de l'eau utilisée par la végétation en environnement semi-aride : modèles et validation. In : Hoepffner Michel (ed.), Lebel Thierry (ed.), Monteny Bruno (ed.). Interactions surface continentale/atmosphère : l'expérience HAPEX-Sahel. Paris : ORSTOM, p. 191-209. (Colloques et Séminaires). Journées Hydrologiques, 10., Montpellier (FRA), 1994/09/13-14. ISBN 2-7099-1307-0. ISSN 0767-2896.

Titre du document
Détermination de l'origine de l'eau utilisée par la végétation en environnement semi-aride : modèles et validation
Année de publication
1996
Type de document
Partie d'ouvrage
Auteurs
Brunel Jean-Pierre, Walker G.R., Kennett-Smith A.K.
In
Hoepffner Michel (ed.), Lebel Thierry (ed.), Monteny Bruno (ed.), Interactions surface continentale/atmosphère : l'expérience HAPEX-Sahel
Source
Paris : ORSTOM, 1996, p. 191-209 (Colloques et Séminaires). ISBN 2-7099-1307-0 ISSN 0767-2896
Colloque
Journées Hydrologiques, 10., Montpellier (FRA), 1994/09/13-14
On peut utiliser les isotopes stables de l'eau, 2H et 18O pour déterminer l'origine de l'eau utilisée par la végétation en régions semi-arides. Lorsque l'on compare la composition isotopique de l'eau dans les horizons du sol à fort potentiel matriciel (et donc à disponibilité importante en eau) avec celle de l'eau circulant dans la plante, on constate que l'erreur totale sur la signature en Deutérium est de l'ordre de 5 pour 1000. Cette valeur prend en compte les erreurs liées à l'extraction de l'eau des compartiments sol et végétation, l'hétérogénéité spatiale dans les profils de sol, l'hétérogénéité au sein de la plante elle-même, les erreurs liées aux vitesses de déplacement de l'eau dans la plante et les erreurs faites éventuellement par l'hypothèse de non fractionnement isotopique de l'eau par les racines. Cette erreur globale est généralement inférieure à la variation naturelle des compositions isotopiques mesurées et permet donc leur utilisation. Cette erreur est du même ordre de grandeur pour 18O, 1 pour 1000. Nous avons utilisé un "modèle à compartiments" pour quantifier les erreurs résultant d'une "inversion" des signatures isotopiques de l'eau provenant de deux horizons du sol. L'erreur dans l'estimation de la proportion d'eau de chaque compartiment utilisé par la végétation est de 20%. Pour de nombreuses applications hydrologiques, c'est une erreur acceptable. C'est aussi la première étude qui tente d'estimer les erreurs inhérentes à la méthode isotopique. (Résumé d'auteur)
Plan de classement
Relations plante-eau [076PHYBIO02]
Descripteurs
RELATION SOL PLANTE ; COUVERT VEGETAL ; ALIMENTATION EN EAU ; ANALYSE CHIMIQUE ; ISOTOPE ; MODELISATION ; RELATION EAU PLANTE
Description Géographique
ZONE SEMIARIDE ; AUSTRALIE
Localisation
Fonds IRD [F A010008340] ; Bondy ; Montpellier (Centre IRD) ; Montpellier (Maison des Sciences de l'Eau)
Identifiant IRD
fdi:010008353
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