Do F., Winkel Thierry. (1992). Etude au champ des mécanismes morphologiques et physiologiques de résistance du mil (Pennisetum glaucum) à une sécheresse de fin de cycle : rapport d'exécution 1989-1992.
Niamey : Institut des Radio-Isotopes, 84 p. multigr.
Titre du document
Etude au champ des mécanismes morphologiques et physiologiques de résistance du mil (Pennisetum glaucum) à une sécheresse de fin de cycle : rapport d'exécution 1989-1992
Année de publication
1992
Type de document
Littérature grise
Auteurs
Do F., Winkel Thierry
Source
Niamey : Institut des Radio-Isotopes, 1992,
84 p. multigr.
Une meilleure connaissance du modèle de résistance du mil aux périodes de sécheresse les plus fréquentes en conditions sahéliennes constitue une voie de recherche nécessaire en amont de la création variétale. Dans ce but, le comportement morpho-physiologique de 3 cultivars de mil (HKP, ICMV1S86330, ICMV1S85327) soumis à une sécheresses de fin de cycle a été étudié au champ en contre-saison chaude à Niamey, avec deux niveaux de fertilité du sol (faible en 1990 et élevée en 1992). Le comportement des plantes est similaire entre génotypes et niveaux de fertilité. Le rendement final est fonction de la capacité des cultivars à maintenir le nombre de grains arrivés à maturité. Pour cela l'adaptation du mil s'appuie sur un évitement morpho-phénologiuqe précoce de la déshydratation fondé sur une réduction rapide de sa transpiration par sénescence foliaire (économie de l'eau du sol), et sur un accroissement de la partition de la matière sèche vers les épis. A l'échelle foliaire, la régulation stomatique peut réduire significativement la transpiration unitaire, elle devient maximale pour des contenus relatifs en eau inférieurs à 75%, atteints après au moins dix jours de déficit hydrique. La tolérance protoplasmique était équivalente entre génotypes, et les processus de maintien de la turgescence cellulaire (ajustement osmotique, élasticité pariétale) et d'endurcissement protoplasmique étaient absents ou peu significatifs. Si l'efficience instantanée de l'eau (rapport photosynthèse/transpiration) n'est pas significativement modifiée par la contrainte, la dégradation de l'efficience globale en matière sèche suggère une augmentation des coûts énergétiques de maintenance des structures et de transfert des assimilats (croissance racinaire, remplissage des épis). (Résumé d'auteur)
