Mondet Bernard. (1996). Epidémiologie des arboviroses : utilisation et intérêt de la détermination de l'âge physiologique des femelles de moustiques vecteurs. In :
Moreau J.P. (ed.). Aspects entomologiques présents et futurs de la dengue et dengue hémorragique en Guyane française et quelques pays voisins. Bulletin de la Société de Pathologie Exotique, 89 (2), p. 155-160. Aspects Entomologiques Présents et Futurs de la Dengue et Dengue Hémorragique en Guyane Française et Quelques Pays Voisins, Cayenne (GUF), 1995/05/23-24. ISSN 0037-9085.
Titre du document
Epidémiologie des arboviroses : utilisation et intérêt de la détermination de l'âge physiologique des femelles de moustiques vecteurs
Année de publication
1996
In
Moreau J.P. (ed.), Aspects entomologiques présents et futurs de la dengue et dengue hémorragique en Guyane française et quelques pays voisins
Source
Bulletin de la Société de Pathologie Exotique, 1996,
89 (2), p. 155-160 ISSN 0037-9085
Colloque
Aspects Entomologiques Présents et Futurs de la Dengue et Dengue Hémorragique en Guyane Française et Quelques Pays Voisins, Cayenne (GUF), 1995/05/23-24
L'âge physiologique des femelles d'Aedes, vecteurs de la fièvre jaune en Afrique, a été étudié pendant quatre ans, de 1988 à 1992. Il a été déterminé par une méthode dérivée de celle de Polovodova, qui consiste à rechercher, sous lumière naturelle, le "corps jaune", absent chez les femelles nullipares, présent chez les pares. Quelques résultats sont présentés pour illustrer l'intérêt des études sur l'âge physiologique dans l'épidémiologie des arboviroses. Le risque de transmission, lié à l'abondance et aux taux de parité, a pu être "visualisé" notamment pour Ae. africanus et Ae. luteocephalus. Cela permet les comparaisons entre les espèces, ou pour une espèce donnée, entre les périodes. Le taux de parité des femelles d'Ae. furcifer a été étudié le long d'un transect de 6 points, répartis entre la forêt et l'intérieur d'un village. Ce taux est inversement proportionnel à la densité de femelles capturées sur appât humain. Il est minimum en canopée (env. 50%) et maximum à l'intérieur d'une habitation (100%). Les pluies ont des conséquences variables sur les espèces selon qu'elles tombent au début ou au milieu de la saison sèche. Au début, chez Ae. furcifer, elles entraînent des éclosions, mais pas au milieu de la saison. Dans ce cas-là, elles vont plutôt favoriser des éclosions massives, quelques semaines plus tard, au début de la saison des pluies. La détermination de l'âge physiologique nous a aussi permis de constater que chez certaines espèces, comme Ae. africanus, les pluies ne sont pas toujours indispensables pour que certains oeufs puissent éclore. Les femelles capturées au cours de la saison sèche ne sont ainsi pas obligatoirement de vieilles femelles pares. La méthode de détermination de l'âge physiologique des femelles vecteurs de fièvre jaune est parfaitement applicable en Amérique du Sud à Haemagogus janthinomys. (Résumé d'auteur)
Plan de classement
Epidémiologie des arbovirus [052CULARB03]
Descripteurs
ARBOVIROSE ; EPIDEMIOLOGIE ; VECTEUR ; DENSITE DE POPULATION ; ECOLOGIE ; TRANSMISSION ; FEMELLE ; AGE PHYSIOLOGIQUE ; DETERMINATION ; COMPARAISON INTRASPECIFIQUE
Description Géographique
COTE D'IVOIRE
Localisation
Fonds IRD [F B010007022] ;
Montpellier (Centre IRD)
Identifiant IRD
fdi:010007022
