Charpy Loïc, Blanchot Jean. (1996). Prochloroccus contribution to phytoplankton biomass and production of Takapoto atoll (Tuamotu archipelago) = Contribution des Prochloroccus à la biomasse et à la production phytoplanctonique de l'atoll de Takapoto (archipel des Tuamotu). Comptes Rendus de l'Académie des Sciences.Série Sciences de la Vie, (319), p. 131-137. ISSN 0764-4469.
Titre du document
Prochloroccus contribution to phytoplankton biomass and production of Takapoto atoll (Tuamotu archipelago) = Contribution des Prochloroccus à la biomasse et à la production phytoplanctonique de l'atoll de Takapoto (archipel des Tuamotu)
Année de publication
1996
Type de document
Article
Auteurs
Charpy Loïc, Blanchot Jean
Source
Comptes Rendus de l'Académie des Sciences.Série Sciences de la Vie, 1996,
(319), p. 131-137 ISSN 0764-4469
Les Prochlorococcus sont mis en évidence pour la première fois dans un lagon d'atoll. La répartition du phytoplancton au sein de la colonne d'eau était hétérogène. On distinguait une couche superficielle (0-10 m) moins riche en phytoplancton où les picoeucaryotes étaient le groupe dominant et une couche sous-jacente plus riche où le groupe dominant était des cyanobactéries du genre Synechococcus. Les maxima de biomasse, d'abondance et de production étaient systématiquement localisés dans la couche sous-jacente. Les pourcentages intégrés des Prochlorococcus, des Synechococcus et des picoeucaryotes étaient respectivement 20 %, 78 %, 2 % pour les abondances, et 2 %, 57 % et 41 % pour les fluorescences. Les abondances maximales étaient respectivement 11 000, 75 000, 30 000 cellules par ml, et des parts respectives de la production primaire étaient 2 %, 55 % et 43 %. Dans les eaux océaniques avoisinantes, les importances relatives des groupes étaient totalement différentes avec une nette dominance en abondance des Prochlorococcus. En valeurs intégrées, la part des Prochlorococcus, des Synechococcus et des picoeucaryotes était respectivement 98 %, 1 %, 1 % pour les abondances et 42 %, 6 % et 52 % pour les fluorescences. Les abondances maximales étaient 160 000, 15 000 et 20 000 cellules par ml. Pour des raisons encore inconnues, le milieu lagunaire privilégie les Synechococcus alors que le milieu océanique privilégie les Prochlorococcus. (Résumé d'auteur)
